Login

L'actu d'Arvalis En système herbager autonome, il faut faucher 50 % de sa surface au 1er cycle

En visant une fauche précoce dès le début du cycle, on fait du stock pour l'hiver tout en favorisant les respousses. (©Arvalis)

Au printemps, les conditions favorables (disponibilité en eau, rayonnement et durée du jour, température…) sont réunies pour la croissance de l’herbe. La pousse est explosive et largement supérieure aux besoins du troupeau au pâturage. Dès lors pour limiter le gaspillage, il devient nécessaire de récolter une partie de cette production sous forme de fourrage conservé (ensilage, enrubannage, foin…).

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Un système herbager autonome se caractérise par un chargement inférieur ou égal à 1,25 UGB/ha d’herbe, soit 80 ares/UGB. Il nécessite de récolter entre 1,8 et 2,2 t MS/UGB pour assurer l’alimentation hivernale. De plus, pour limiter le gaspillage d’herbe au printemps, les normes de chargement couramment admises sur le premier cycle de pâturage varient de 30 à 45 ares/UGB (fonction du potentiel de la prairie) sans complémentation fourragère.

Une bonne gestion des surfaces en herbe au printemps, garantissant la fourniture d’une herbe de qualité en quantité suffisante (ni trop, ni trop peu), nécessite donc de consacrer 50 % de la surface en herbe disponible au pâturage. Les 50 % restants seront fauchés pour la constitution de stocks.

Courbe de croissance d'une graminée au cours de l'année. (©Arvalis)
 

Exemple avec un potentiel de production estimé à 4,5 t MS/ha

Une partie des récoltes de printemps pourra être faite sous forme de fauche précoce (fin avril à mi-mai) sous forme d’ensilage ou d’enrubannage et ce d’autant plus que le chargement est élevé. Ces surfaces permettront de disposer de repousses intéressantes à pâturer 4 à 5 semaines plus tard.

Gestion des surfaces en herbe pour un système herbager autonome. (©Arvalis institut du végétal)

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement